Musée du téléphone
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L’automatisation et l’arrivée du cadran

En 1913, le premier central téléphonique automatique est mis en service à Nice. Les tests étant une réussite, les téléphones déjà fabriqués industriellement vont connaitre une nouvelle évolution avec l’apparition du cadran.
1924 voit apparaître un téléphone qui marquera son époque : le 1924 à batterie centrale. L’énergie alimentant la ligne téléphonique n’est plus fournie par l’abonné mais par le central téléphonique (d’où le nom « batterie centrale »).

Dans les grandes villes, des centraux automatiques vont être installés, notamment à Paris. Si vous regardez bien le cadran téléphonique vous y découvrirez des chiffres mais aussi des lettres. Ces lettres servaient à Paris notamment pour identifier le central téléphonique par lequel l’appel passait. 
Par exemple : BAL 00 01

BAL sont les premières lettres du central téléphonique BALZAC à Paris.

De nombreux appareils vont être modifiés pour recevoir un cadran. Ci-dessous, cet appareil Grammont des années 1920 va recevoir après 1924 un cadran. Les téléphones s’adaptent aux nouvelles technologies.

Dans la vitrine suivante en bas, vous pouvez voir un Grammont 1920, petit standard, qui va évoluer avec l’arrivée des centraux automatiques et être équipé d’un cadran après 1924.
C’est aussi le début de la disparition des opératrices du téléphone « les demoiselles du téléphone ». L'automatisation va commencer à supprimer des emplois.


Dans l’Aude, 
Le 22 février 1936, le Conseil général vote un crédit de 3,5 millions de francs pour l'installation de l'automatique rural dans le département. Il est mis en service dans les six groupements téléphoniques aux dates ci-après :
- Quillan : 1er septembre 1936
-Limoux : 2 septembre 1937
-Castelnaudary : 23 octobre 1937
-Carcassonne : 2 janvier 1938
-Lézignan : 3 mai 1938
-Narbonne : juillet 1939.
Dans cette vitrine vous trouverez en haut à gauche, un téléphone 1924 mural sans cadran et à droite, un téléphone qu’a utilisé Marcel Cerdan, champion du monde de boxe, le 1924 mural à cadran.
Au centre, devant une photographie de l’inauguration du central téléphonique à batterie centrale de Carcassonne en avril 1931,