Il y a 100 ans… le 22 mars 1924

Le sous-secrétaire d’Etat aux PTT, Paul Laffont, conscient du retard en matière d’équipement téléphonique demande à l’administration de faire le nécessaire pour rattraper le retard « sous peine de privatisation ». L’administration décide d’équiper les abonnés d’un poste téléphonique standard. Il s’agit du modèle « PTT 1924 » à Batterie Centrale (B.C.).  

Un concours est lancé le 1^er mai 1922 auprès des différents constructeurs français. Afin de choisir le modèle, des essais seront effectués. Ils vont porter, d’une part, sur la qualité des appareils à la transmission et à la réception : essais de netteté et de puissance, durabilité des microphones, absence de résonances parasites et, d’autre part sur les qualités mécaniques générales des appareils. Seul ce modèle imposé sera agréé, en application du nouveau mode de taxation des conversations. Muni d’un cadran, il permet la numérotation automatique. L’entrée en application est prévue pour le 19 janvier 1925.

L’automatique, mis en service en 1913 à Nice sera installé en 1925 à Vichy et en 1928 à Paris. Dans l'Aude l'automatique arrive en 1936 à Quillan.

(Postes et Télécommunications françaises, une chronologie du 20 é siècle-Edition FNARH
Bibliothèque historique des Postes et Télécommunications).