09/11/2022
Hercule Birat, poête narbonnais, décrit dans "La coumplainto dé la Marianno" (février 1850), le tapage que produit , la nuit, le vent de cers dans les sémaphores du télégraphe Chappe juchés sur le donjon Gilles Aycelin du Palais des Archevêques de Narbonne :
" fouettant avec acharnement le Briarée blanc et noir, posté à perpétuelle demeure sur la tour séculaire de l'Archevêché, pour y observer et transmettre pantomimalement les signaux de l'Etat, et qui peut se flatter, par parenthèse, de monter la garde sur une des plus belles tours d'Europe, lui arrache des sifflements aigus, qui, mêlé aux grondements sourds du faîte et des terrasses de St-Just, aux grincements et battements des portes et volets des maisons du voisinage (que la négligence des servantes laisse tourner sur leurs gonds, au gré de la raffale) et au claquement, sur le pavé, des eaux pluviales dégorgées par les animaux en saillie dont j'ai parlé plus haut, font le charivari le plus infernal qu'une oreille humaine puisse entendre sans en être assourdie."
Avec nos remerciements à Robert Cazilhac.
Voir le daguerréotype des sémaphores sur le Donjon Gilles Aycelin.
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